Index des noms de famille dans les ouvrages de Jean-Marie Thiebaud

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Articles: Cinq générations de la famille ISENBART


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 Titre: Cinq générations de la famille ISENBART
 Ecrit par: Jean-Marie Thiébaud

  Cinq générations de la famille ISENBART
Essai de généalogie ascendante













Besançon
2019








1. – Jean-Marie-Julien-Émile-Alain ISENBART1, né à Besançon (Doubs) le 31.10.1926, décédé au Chauffaud, Villers-le-Lac (Doubs) où ses obsèques ont été célébrées le 27.03.1985, prêtre, curé de Mont-de-Vougney (Doubs) de 1954 à 1958, des Alliés et des Étraches (hameau de la commune de Pontarlier sur la route conduisant à Morteau) de 1958 à 1966 (donc, y compris, pendant les dernières années de la guerre d’Algérie) et du Chauffaud de 1966 à sa mort en 1985. C’est dans cette dernière localité qu’il fut l’initiateur d’une communauté d’ermites contemplatifs. Il sera aussi le confesseur de Jean-Marie dit Jean Bastien-Thiry2, né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) le 19.10.1927, fusillé au fort d’Ivry (Val-de-Marne) le 11.03.1963, inhumé au cimetière parisien de Thiais (son corps reposant aujourd’hui au cimetière de Bourg-la-Reine), reçu à Polytechnique en 1947 après avoir effectué ses études au lycée privé Sainte-Geneviève, ingénieur militaire avec rang de lieutenant-colonel de l’Armée de l’Air, déchu de la Légion d’honneur en 1963, dernier condamné à mort à avoir été fusillé en France pour avoir organisé et dirigé l’attentat du Petit-Clamart (Seine) lors de l’opération dite Charlotte Corday, le 22.08.1962, dans le but d’assassiner le général de Gaulle alors président de la République (dans le but de faire cesser et de venger le massacre des harkis, soldats algériens restés fidèles à la France). De Gaulle refusa de le faire bénéficier de la grâce présidentielle alors qu’il l’avait accordée à tous les généraux du putsch d’Alger. Pendant son procès, Jean Bastien-Thiry déclara que son confesseur l’avait absous à l’avance pour l’attentat en préparation.

1 Fervent antigaulliste et prêtre vivant comme un ascète, jeûnant fréquemment et passant parfois des
nuits entières en prière, couché sur les dalles glacées de son église. Son aversion pour le général de
Gaulle l’amena à chaque élection présidentielle et à chaque référendum à préférer voter pour sa chatte dont j’ai malheureusement oublié le nom.
2Jean Bastien-Thiry surnommé « Didier » dans son groupe, officier catholique traditionnel, était le fils de Pierre Marie Charles Bastien-Thiry (01.01.1898-26.04.1979), lieutenant-colonel, fervent gaulliste(donc en opposition politique avec son fils pro-OAS et partisan de l’Algérie Française), et d’Andrée Moine (1903-1930), fille de René Moine, lieutenant-colonel de cavalerie, et de Magdeleine Roussin du Chatelle (1865-1954). Il avait épousé à Paris 5e, le 18.02.1955, Geneviève Lamirand (1927-1986) qui lui donna : 1) Hélène Bastien-Thiry, née le 28.11.1955, qui épousa à Longpont (Aisne), en 1981, Vincent Gauthier ; 2) Odile Bastien-Thiry, née à Saint-Mandé (Val-de-Marne) le 21.03.1957, infirmière, qui épousa à Paris 7e, le 01.12.1979, Antoine Dosdat, fils de Claude Dosdat et de Cécile Roudaut ; 3) Agnès Bastien-Thiry, née à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le 19.02.1960, styliste, auteur de "Mon père, le dernier des fusillés" (éd. Michalon), qui épousa à Montfort, le 23.07.1983, Jean Vincent. Le colonel Bastien-Thiry avait une sœur Marie Élisabeth Nicole dite Nicole (1932-2011) qui épousa en l’église Sainte Jeanne d’Arc de Besançon (Doubs), le 02.07.1960, Pierre Juvanon du Vachat, né à Chambéry (Savoie) le 22.04.1936, décédé à Paris le 09.05.2005, professeur agrégé de l’université, fils de Rambert Juvanon du Vachat (17.02.1908-03.11.1981), lieutenant-colonel d’infanterie coloniale, et d’Hélène Picolet d’Hermillon, née à Grenoble (Isère) le 10.03.1911, décédée à Paris 16e le 01.06.1993, mariés à Bissy, Chambéry (Savoie) le 21.06.1935.


L’abbé Jean Isenbart était le fils de :

2. Jean-Marie-Léon ISENBART, né à Besançon, 14, rue des Fontenottes le 17.05.1886, décédé ibid. le 30.12.1981, inhumé au cimetière bisontin des Chaprais, polytechnicien (1920), lieutenant-colonel d’artillerie, futur général de division, et de « Danis » Félicie Paule Alexandrine Guerrier (24.11.1894-03.09.1978), mariés à Aix-en-Provence le 29.10.1923. Le général de division Isenbart était le fils de :

3. Marie Victor Émile dit Émile ISENBART, né à Besançon, 86, grande-rue, le 03.03.1846, décédé à Besançon, 14, rue des Fontenottes ou, à son domicile, 11, rue Morand, le 21.03.1921, artiste peintre, un des plus fameux de Franche-Comté au début du XXe siècle, chevalier de la Légion d’honneur (par décret du 27.07.1897, sur proposition du ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts) et de Marie Marguerite Esther Jeanne dite Marguerite Besançon (1854-1924). On lui doit les fresques des murs du hall de l’ancien Parlement de Franche-Comté (derrière l’Hôtel de Ville), ancien élève du collège Saint-François-Xavier puis du peintre Antonin Fanart (né à Besançon le 17.01.1831, décédé à Besançon le 02.09.1903), membre de la commission de la société des Amis des Beaux Arts et de la société des Artistes français, exposant au Salon des Champs-Élysées de 1872 à 1897 (soit pendant 26 années consécutives), membre titulaire de l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon (1883), médaille de bronze à l'Exposition universelle (1889), médaille de bronze au Salon des Artistes français (1900), Émile Isenbart épousa à Besançon, le 28.04.1874, Marie Marguerite Esther Jeanne Besançon qui lui donna plusieurs enfants dont 1) Madeleine Isenbart (qui épousa un ami de William Ritter1, né à Neuchâtel (Suisse) le 31.05.1867, décédé à Melide le 19.03.1955, critique, écrivain et dessinateur suisse) ; 2) Laure Marie Yvonne Isenbart, née à Besançon le 17.01.1881 ; 3) Jean-Marie Isenbart, né à Besançon le 17.05.1886, ingénieur général de 1re classe, ancien élève de Saint-Cyr, promotion de La Dernière du vieux Bahut, qui épousa Danis Guerrier. N.B. : Une rue et un parking de Besançon portent le nom de cet artiste qui a exposé à Vienne, Munich, Bâle, Londres, Chicago, Tunis, Anvers et Bruxelles où il a obtenu plusieurs distinctions. Le peintre Isenart était le fils de :

4. Jean Georges Frédéric Eudolphe ISENBART, né à Welda Sontra (Principauté de Hesse, actuellement en Allemagne) le 15.07.1812, décédé à Besançon le 17.02.1883, marchand tapissier puis fabricant de meubles et de marqueterie, et de Marie Émilie Besançon, née à Besançon vers 1811, décédée en 1878 (mariés à Besançon le 23.11.1842), le couple ayant eu aussi une fille, Marie Justine Isabelle Isenbart, née à Besançon le 02.09.1843. Jean Georges Frédéric Isenbart était le fils de :

5. Philippe Georges ISENBART, décédé le 29.10.1820 à Hardenhauer (Prusse), bailli domainier et censier, et de Wilhelmine Frankerber, décédée à Sontra (Hesse) entre 1842 et 1883.





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