Titre: La dictature de l'hyper-laïcité |
Ecrit par: Jean-Marie Thiébaud |
La dictature de l'hyper-laïcité (laïcité extrême, sectaire, haineuse) ou le Syndrome de la Pensée athée unique (voir le film "Equilibrium"). Toutes les religions (qu'elles soient religieuses stricto sensu ou civiles, c'est-à-dire tous les mots en -isme) : du christianisme à l'islamisme, du communisme au sionisme) peuvent lorsqu'elles sont poussées à l'extrême, peuvent être génératrices de violences, de haine et de guerres (sunnites contre chiites, catholiques contre protestants, cathares, etc., socialistes révolutionnaires contre tsaristes, chrétiens espagnols contre les Incas, etc. Cependant,le culte d'une nouvelle divinité ne cesse de croître depuis la Révolution française (avec la Constitution civile du clergé, la fermeture des églises, le culte de la déesse Raison puis avec lois de 1905 puis tentative de destruction des écoles "libres" et ce jusqu'à "Charlie" (assurément une catastrophe sur un plan strictement humain mais aussi la démonstration des conséquences d'une haine anti-chrétienne et anti-relieuse chronique en général), les anti-Charlie tant dénoncés à la police (quasi politique) (des enfants ayant été entendus dans des commissariats suite à leur dénonciation par leurs propres enseignants, apparemment peu respectueux des libertés individuelles et du droit de penser) comme si l'on était entré dans le pire des mondes, celui de la délation et de l'endoctrinement orchestré au plus haut niveau. En 2015, après la volonté initialement affichée d'effacer l'histoire des programmes officiels, peut-être pour détruire toute notion d'identité (?), des "cours de morale et de laïcité" commencent à être dispensés dans les écoles sur ordre de l’État. Mais dispensés par qui ? Par des enseignants non formés pour ce faire en toute objectivité et diffusant à leur guise leurs propres dogmes et, quelquefois aussi, leur haine anti-religieuse primaire et dogmatique, parfois même fanatique (ayant alors souvent un problème personnel à régler) et ce, sans contrepoids ni contre-argumentation. Un ministre de la Ve République n'a-t-il pas clamé sans la moindre nuance que catholicisme et République ne seront jamais compatibles ? Même son de cloche chez les francs-maçons du Grand Orient. Bien évidemment. Pour certains, la laïcité (en réalité, l'hyper-laïcité poussée à l'extrême) semble devenue une variante de la haine, de l'inquisition et des bûchers que l'on croyait éteints depuis le Moyen Âge. Les chères têtes blondes ou brunes auront de bonnes notes en cette matière nouvelle, "morale et laïcité", lorsqu'ils auront non pas dénoncé les extrêmes et les dérives mais surtout lorsqu'ils auront ouvertement déclaré la guerre à toute forme de religiosité et toute référence à une religion ou à une croyance. C'est le secret pour avoir de bonnes notes... mais gardez cette information pour vous ! Vous comprendrez vite d'après le contenu des cours ce qu'il convient de dire et d'écrire pour être dans le sens du vent, c'est-à-dire du "politiquement correct" (comme les théorèmes qu'on distille dans le cerveaux des énarques, futurs dirigeants de la France une, indivisible et ... laïque). Un formatage de masse que n'aurait même pas osé imaginer l'auteur du "Meilleur des Mondes". Le grand âge de l'obscurité serait-il déjà aussi avancé ? Déjà plus de deux siècles, il est vrai et surtout issu de cerveaux français dits des lumières P.S. : Sans doute verrons-nous les discours de chefs d'Etat (comme ceux des USA) censurés sur les TV et radios françaises lorsqu'ils appellent, la main sur le cœur, Dieu à bénir l'Amérique. Idem pour les signes de croix faits ostensiblement devant des cadavres (comme dans la série canadienne Murdoch). On ne montrera pas davantage des devises monarchistes comme "Dieu et mon droit". La Russie, jadis et à juste titre, montrée du droit pour sa dictature policière marxiste-léniniste (en URSS et non en Russie), serait elle en passe de devenir un des rares pays où il est encore permis de s'exprimer librement sans risque de procès ? Même VGR, l'auteur français de la Constitution européenne, n'a pas osé citer le christianisme comme l'un des socles de la civilisation de notre continent. Par peur ou par lâcheté, ce qui revient souvent au même... Par ignorance, sûrement pas ! L'inertie des peuples et l'agression sournoise des cerveaux (y compris enfantins) possèdent elles aussi leurs propres limites et leurs conséquence imprévisibles (ou trop prévisibles ?. Note : Une laïcité sereine, parfaitement neutre et respectueuse des croyances religieuses et philosophiques de chacun est (serait) hautement respectable dans une démocratie digne de ce nom. Mais qui dirige aujourd'hui ? le peuple ...? Vraiment ... ? Une laïcité intelligente, bien comprise, non politisée, tolérante devrait constituer un atout dans une société civilisée. Tout le contraire d'une politique qui passe sous silence les églises souillées (d'excréments, ceci étant passés sous silence par les médias sans doute pour éviter d'attiser des haines), les crachats volontaires dans les bénitiers (vus à Biarritz) et les cimetières profanées. Une civilisation qui ne respecte plus ses morts n'est plus une civilisation et les propagateurs de la laïcité devraient être les premiers à s'insurger face à de telles atteintes à la liberté de conscience et au respect des religions et des morts. En conclusion, écoutons un des ambassadeurs chargé de transmettre la notion de laïcité aux enseignants : "La France est un des seuls pays où la rentrée scolaire dans les écoles publiques se fait sans levée de drapeau, ni hymne national. Je pense important de voir comment l'école peut se saisir un peu plus régulièrement des rites républicains. Les enfants ont besoin de repères explicites et d'éprouver un sentiment d'appartenance. Qui plus est dans un contexte de radicalisation. Mais je sais qu'il reste des obstacles à surmonter pour convaincre toute la communauté éducative" (c'est-à-dire les instits, pardon : les professeurs des écoles !) (Valeurs mutualistes, n° 298, sept.-oct. 2015, p. 17). N'oublions pas cette phrase d'Hébert, favorable à la peine de mort pendant la Révolution : « Avec la guillotine nous ferons tomber la calotte » Ce texte résulte d'une réflexion purement personnelle pendant qu'il existe encore l'autorisation de penser et de s'exprimer ... sur la pointe des pieds ou à cordes vocales pincées. |