Titre: Une dynastie de peintres : Les COURTOIS, de Saint-Hippolyte |
Ecrit par: Jean-Marie Thiébaud |
Une dynastie d'artistes peintres : Les COURTOIS, de Saint-Hippolyte (Doubs) par le docteur Jean-Marie Thiébaud I. Louis COURTOIS, † /1626, peintre. Il épousa Claude N. qui lui donna : - Antoinette COURTOIS, née /1585, marraine en 1626 (voir plus loin) - Jeanne COURTOIS, née à Saint-Hippolyte le 3 janvier 1585 - Jean COURTOIS, né à Saint-Hippolyte le 25 juillet 1588, décédé en bas âge - Jean COURTOIS, peintre, cité ci-dessous. - Christophe COURTOIS, né à Saint-Hippolyte le 17 juillet 1594, peintre - Thoinette (Antoinette) COURTOIS, née à Saint-Hippolyte le 3 février 1600. IIa. - Jean COURTOIS, peintre, fils de Louis Courtois, peintre, cité ci-dessus. Il épousa Philippe CHÉNIER qui lui donna : - Thevenette COURTOIS, née à Saint-Hippolyte le 7 octobre 1611 (parrain : Richard Bouhélier, notaire ; marraine : Philippine Philippe, de Villars-sous-Dampjoux (Doubs) - Jeanne COURTOIS, baptisée à Saint-Hippolyte le 27 mars 1616 (parrain : Guillaume Virot (1) ; marraine : Jeanne de La Roche) - Jacques COURTOIS, né à Saint-Hippolyte le 12 février 1621 (N.B. : la page du registre paroissial dans laquelle son baptême figure a disparu). Peintre des batailles surnommé le Bourguignon et connu en Italie sous le nom de Giacomo CORTESE alias le « Borgognone ». On trouve ses �uvres à Berlin, Bruxelles, Copenhague, Edimbourg, Florence (Pais Pitti et Offices), La Haye, Munich, Paris (le Louvre), Rome (le Capitole), Stockholm, Stuttgart, Turin, Vienne, etc. Le fameux musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (Russie) n'abrite pas moins de neuf �uvres maîtresses de cet artiste dont on recensé quelques 200 toiles (dont deux petites au musée des Beaux-Arts de Besançon), des centaines de gravures et de dessins - Henriette COURTOIS, née à Saint-Hippolyte le 29 septembre 1623 (parrain : Jacques Crolot (2), de Saint-Hippolyte ; marraine : Henriette Viennot, fille de Nicolas Viennot) - Guillaume COURTOIS, né à Saint-Hippolyte le 20 janvier 1626, † Rome (Italie) le 15 juin 1679 (parrain : honorable Guillaume Poux, de Saint-Hippolyte ; marraine : Antoinette Courtois, fille de feu Louis Courtois, de Saint-Hippolyte). Artiste peintre (qui, en Italie, signera ses OEuvres Guglielmo CORTESE) auquel on doit un portrait du pape Alexandre VII. Il a orné la plupart des églises et des chapelles de la capitale italienne - Anne COURTOIS, née à Saint-Hippolyte le 3 mai 1631 (parrain : Jacques Henriot dit Grospreslot ; marraine : Antoinette Poussot, fille d'Edmond Poussot, de Clerval (Doubs), demeurant à Saint-Hippolyte Jean COURTOIS a peint un Rosaire pour le retable du bas-côté nord de l'église de Chaux-les-Châtillon, Les Terres-de-Chaux (Doubs). On y reconnaît, aux côtés de la Vierge, saint Dominique (avec son chien), sainte Catherine de Sienne, saint Léger, saint Ferréol et Saint-Ferjeux. Le retable est sommé d'une colombe et d'une résurrection. Il porte la signature J. (Jean et non Jacques) Courtois et, dans un cartouche, la date 1630. IIb. Christophe COURTOIS, peintre. Il épousa Jeanne N. qui lui donna : - Jean-Baptiste COURTOIS, né à Saint-Hippolyte le 20 juin 1627 (parrain : Jean Baptiste Henryot, fils de Jean Henryot, de Saint-Hippolyte). Peintre et graveur, il entra chez les capucins à Rome et n'a peint que des tableaux à caractère religieux pour les maisons de son ordre. - Claude COURTOIS, née à Saint-Hippolyte le 1er février 1630 (parrain : François Courtois, de Saint-Hippolyte ; marraine : Claude Coulon, fille d'Humbert Coulon, de Saint-Hippolyte). Fuyant la guerre de Dix Ans, les COURTOIS trouvèrent refuge en Italie. (1) Guillaume Virot, né à Saint-Hippolyte le 25 janvier 1571, filleul du chanoine Guillaume Buessard. (2) Jacques Crolot, né à Saint-Hippolyte le 4 novembre 1576, fils de Richard Crolot, maître-bourgeois de saint-Hippolyte. |