Index des noms de famille dans les ouvrages de Jean-Marie Thiebaud

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Articles: Médecins et chirurgiens, chevaliers de l’Ordre de la Réunion


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 Titre: Médecins et chirurgiens, chevaliers de l’Ordre de la Réunion
 Ecrit par: Jean-Marie Thiébaud

  Médecins et chirurgiens, chevaliers de l'Ordre de la Réunion
Bref historique de l'ordre. Notices biographiques et héraldiques

par le docteur Jean-Marie Thiébaud

Napoléon 1er fonda l'Ordre de la Réunion à Amsterdam, au palais du Dam, le 11 octobre 1811, après l'annexion du royaume de Hollande. Son insigne était une étoile d'argent à 12 branches, sur un soleil d'or, surmontée d'une couronne royale, et suspendue à un ruban uni bleu de ciel.
L'admission dans cet ordre était réservée à des Français et à des étrangers (Hollandais pour la plupart), en récompense de leurs mérites dans la fonction publique, la magistrature et l'armée. Les titulaires de cet ordre avaient le droit de porter le titre de chevalier et recevaient une rente annuelle de 3000 francs.
C'était le deuxième ordre de l'Empire après celui de la Légion d'Honneur mais avant l'ordre de la Couronne de Fer. Le port de cette décoration fut interdit par Louis XVIII en 1815.
Parmi les récipiendaires de cet ordre, il y eut plusieurs médecins et un chirurgien, décorés du grade de chevalier (sur les 527 chevaliers que compta cet ordre dont 59 seulement hors de la Hollande) dont :

BARAILON Jean-François, docteur en médecine (21 février 1814). Armoiries : parti, au 1, de gueules chargé en abîme d'un E d'argent surmonté d'un filet alaisé mis en fasce du même, et accompagné de six palmes au naturel ( sinople) posées en orle ; au 2, d'azur à la verge de sable, accolée d'un serpent d'or (bâton d'Esculape) ; champagne d'azur du tiers de l'écu, brochant sur le parti et chargée du signe des chevaliers de l'Ordre impérial de la Réunion (une étoile à douze rayons d'or).
Jean-François Barailon, né à Chambon-sur-Voueize (Creuse) le 12.01.1743, † audit lieu le 14.03.1816, médecin, fut élu député de la Creuse à la Convention. Il se prononça pour le bannissement du roi. Membre de la Commission d'Instruction publique en germinal an III (avril 1795), il siégea au Corps Législatif (Cinq-Cents, puis, en 1799, Conseil des Anciens) pendant tout le Directoire et finit comme substitut puis comme procureur impérial auprès du tribunal de Chambon, sa ville natale. Lors des Cent-Jours, il vint, en qualité de président du collège électoral de la Creuse, complimenter Napoléon 1er pour son projet d'Acte additionnel.

BOURGEOIS René (1786-1843), docteur en médecine de la Faculté de Paris, chirurgien-major dans les cuirassiers, chevalier de l'Ordre de la Réunion. On lui doit un [Tableau de la] Campagne de Moscou en 1812 (Paris, éd. J. G. Dentu, 1814). Le docteur O. Gueliot écrivit sa biographie.

DEVERGIE Marie Nicolas, né à Saint-Mandé (Seine) le 12.08.1784, † 1842, docteur en médecine, chirurgien militaire, chirurgien en chef de l'hôpital militaire d'Amersfort en Hollande puis assistant de Larrey pendant la campagne de Russie. Il fut nommé chevalier de l'Ordre impérial de la Réunion à Moscou en 1812. Il sera chevalier de la Légion d'Honneur en 1817 sous la Restauration.

HOIN François Jacques Jean Henry (dit François), né à Dijon (21) le 07.06.1786,† à Anvers (Belgique) en 1813, inhumé au cimetière "Les Péjoles" à Dijon (où sa tombe subsiste), docteur en médecine, chirurgien aide-major des grenadiers de la garde (14 août 1813). Il épousa Pierrette Julie Gautier. Armoiries : d'or, au pal d'azur chargé du signe des chevaliers de l'Ordre impérial de la Réunion (une étoile à douze rayons d'or), adextré d'une verge de sable accolée d'un serpent de sinople, et senestré d'un sabre en pal de sable, surmonté d'une grenade de gueules. N.B. : ce chirurgien appartient peut-être à la fameuse lignée des Hoin, médecins et de chirurgiens de Dijon.

HUSSON Henri Marie, né à Reims (51) le 25.05.1772, docteur en médecine de la Faculté de Paris, élève de Dessault, employé comme chirurgien sous-aide-major dans les armées qui occupaient la Belgique et une partie de la Hollande en 1792, médecin de l'Hôtel-Dieu en 1806 et président du comité de la vaccine. En 1811, il vaccina le fils de l'Empereur et Napoléon 1er le nomma chevalier de l'Ordre de la Réunion.

LEVERDAYS Simon Anne Mathurin, docteur en médecine, officier de la Légion d'Honneur et chevalier de l'Ordre impérial de la Réunion. Il sera maire de Mortain de 1832 à 1848.

LORIN, docteur en médecine (11 septembre 1813). Armoiries : d'azur, au rocher à six coupeaux d'or mouvant de la pointe, sommé de quatre lauriers de sinople fruités de sable, à l'orle d'or ; bordure d'azur du tiers de l'écu, chargée au premier point en chef du signe des chevaliers de l'Ordre impérial de la Réunion (une étoile à douze rayons d'or).

POIRSON Marie Joseph Jean Baptiste Nicolas, docteur en médecine, chirurgien major, chevalier de l'Ordre impérial de La Réunion, auteur d'une Dissertation sur la pleurésie, éditée à Paris chez Didot Jeune en 1814.

VILLERMÉ Louis René, né à Paris le 10.05.1782, † à Paris le 06.11.1863, docteur en médecine, chirurgien-major aux ambulances de l'armée, chevalier de l'Ordre de la Réunion. On lui doit un "Essai sur les fausses membranes" (Paris, Didot Jeune, 1814, VI-67 p.). Membre de l'Académie des Sciences morales et politiques (29.12.1832). Le 23.04.1818, il épousa Sophie Morel d'Arleux (1790-1851), fille de Louis Morel d'Arleux (1755-1827) et de Sophie Lescot (1754-1847).

© 15 février 2009.

Compléments à venir.



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