Titre: CONSEILS POUR AUGMENTER LES CHANCES DE REUSSITE AUX EXAMENS |
Ecrit par: Jean-Marie Thiébaud |
CONSEILS AUX ÉTUDIANTS ET AUX LYCÉENS POUR AUGMENTER LEURS CHANCES DE RÉUSSITE AUX EXAMENS A. – DANS LES SEMAINES QUI PRÉCÈDENT LES EXAMENS 1. – Ne jamais se doper. En cas de fatigue, n'hésitez pas à consulter votre médecin qui saura vous prescrire ce qui sera le plus adapté au cas de chacun. N'essayez surtout pas les « fortifiants » et autres cocktails vitaminiques donnés par un copain. Ce qui est indiqué chez l'un peut être inutile voire nuisible chez l'autre. 2. – Avoir une nourriture équilibrée. 3. – Ne pas abuser du café. 4. – Ne pas changer brutalement de mode de vie. Par exemple : les semaines ou les jours qui précèdent un examen ne sont pas les périodes idéales pour prendre la décision d'arrêter de fumer. Remettez cette bonne et sage décision aux jours qui suivent l'examen. L'arrêt brutal de la consommation de tabac peut engendrer une sensation de fatigue, une irritabilité, voire de sérieux troubles de la mémoire… (ce n'est vraiment pas le moment à l'approche d'un examen). 5. – Ne pas trop rogner sur le capital sommeil, celui-ci contribuant à mieux assimiler et stocker les connaissances. Surtout pas de nuits blanches dans les jours qui précèdent un examen. On a vu des étudiants rester « secs » devant leur copie alors que, quelques jours plus tôt, ils auraient répondu avec facilité aux mêmes questions posées. Mais des nuits blanches successives peuvent littéralement effacer des banques de données de la mémoire. Et c'est alors le trou, le blanc… 6. – Sentir sa fatigue et savoir doser son travail. Si l'on sent que ça ne rentre plus (ou, pire, que plus on essaie d'apprendre, plus on est en train de désapprendre), il est urgent de stopper. Continuer ne sert en effet alors plus à rien. Au contraire, cela peut aller jusqu'à la confusion de notions jusque là bien assimilées). Le fait d'arrêter d'étudier – même pendant une courte durée (une heure ou deux) – peut engendrer un sentiment de culpabilité et surtout raviver la peur de l'échec à l'examen. Pour estomper ces sensations, il est souhaitable de remplir ce vide (en allant faire un footing, voir un bon film, partager un goûter sympa avec des copains de travail car, pour beaucoup, travailler à plusieurs est stimulant à condition toutefois de bien choisir ses partenaires d'étude et de fixer des règles précises – une sorte de petite discipline interne du groupe - afin de tous rester concentrés sur l'objectif commun). 7. – Établir un véritable planning ainsi qu'une sorte de compte à rebours : ex : Lundi, de 14 à 16 h : maths – de 16h à 17 h : anglais - 17 h – 17 h 30 : goûter – 18 h – 19 h 30 : physique/chimie, etc. Mardi : de 9 h à 11 h : philosophie ; de 11 h à midi : révision de formules mathématiques insuffisamment apprises la veille. Ceci veut dire que chaque soir, avant le coucher, il faut préparer le planning du lendemain (avec des breaks pour aller courir, nager, rire ou se défouler sur un jeu vidéo car, pendant ces temps de loisirs, le cerveau « récupère »). Il faut aussi estimer le nombre de jours nécessaires pour réviser telle ou telle matière. De toute façon, un planning n'est pas fait pour être respecté à la lettre (pas plus qu'un plan de bataille). L'intelligence, c'est une fois de plus la faculté de s'adapter. Vous ajouterez ou vous retirerez un ou deux jours de révision pour une matière selon le stade où vous en serez de l'acquisition et de la maîtrise de vos connaissances. Il faudra ensuite repenser le nombre de jours disponibles pour les autres matières. 8. – Varier les révisions : ne pas passer une journée entière sur des maths, par exemple. Une heure et demie ou deux heures sur une même matière, c'est un grand, très grand maximum. Au-delà, le cerveau sature. Changer de matière le repose. POUR LES JOURS DE L'EXAMEN 1. – La veille de chaque journée d'examen, ne pas se coucher trop tard (ni trop tôt d'ailleurs dans l'espoir d'être davantage en forme : le fait de se coucher trop tôt risque même d'engendrer des difficultés pour s'endormir). Ne pas changer ses habitudes et son rythme personnel de sommeil. 2. – Les jours d'examen, mettre au moins deux réveils en place (les piles, ça s'use). Se faire en outre réveiller par sa famille ou un ami sûr. Rater un examen pour une « panne de réveil » est l'une des choses les plus stupides qui puissent arriver dans la vie. VOUS NE SEREZ PAS AUTORISÉ À PÉNÉTRER DANS UNE SALLE D'EXAMEN SI VOUS ÊTES EN RETARD. Partez donc de votre domicile beaucoup plus tôt qu'habituellement : une panne de métro est toujours possible (voire une grève surprise), un léger accident sur la route, etc. Inversement, ne pas arriver non plus 2 heures avant le début des épreuves : une attente trop longue dans la cour ne pourra qu'user vos nerfs. 3. – Ne pas introduire dans la salle d'examen un document quelconque. Même si vous ne l'utilisez pas, on pourrait croire que vous vouliez copier et cela peut être suffisant pour vous faire exclure aussitôt de la salle et même vous faire interdire de tout examen officiel pendant plusieurs années. Vérifiez donc le contenu de vos poches, de votre trousse, etc. avant d'entrer dans la salle d'examen. Ne prenez que les objets autorisés (dont plusieurs stylos au cas où un ou deux tomberaient en panne) et, au moindre doute (sur les calculatrices, par exemple, parfois autorisées, parfois interdites), n'hésitez pas, à questionner un surveillant avant d'entrer dans la salle 4. – Si vous avez besoin d'un renseignement (ou de quoi que ce soit d'autre) pendant l'épreuve, levez la main et attendez qu'un surveillant de salle vienne à vous. Ne demandez rien à votre voisin, pas même l'heure… Il y a souvent des pendules dans les salles d'examen mais une montre, posée sur la table devant vous, est hautement souhaitable pour bien planifier votre temps. 5. – Relisez votre copie (considérez cela comme obligatoire et gardez toujours un peu de temps pour le faire. Remplacez les blancs que vous aviez pu laisser. Corrigez les fautes les plus flagrantes (les pluriels, les accords de verbes). VÉRIFIEZ QUE CHAQUE PHRASE VEUT BIEN DIRE CE QUE VOUS VOULIEZ EXPRIMER (Il peut arriver que l'on pense « A », que l'on écrive « B » et même parfois, hélas, que « B » soit exactement le contraire de « A ». 6. – À 30 minutes de la fin, relisez le texte de l'épreuve. Aviez-vous bien compris chaque question ? N'AVEZ-VOUS PAS OUBLIÉ DE RÉPONDRE À UNE QUESTION ? (ce qui serait vraiment dommage…). NE QUITTEZ JAMAIS UNE SALLE D'EXAMEN AVANT LA FIN DE L'ÉPREUVE : une idée peut revenir en tête ; on peut aussi s'apercevoir qu'on n'avait pas très bien compris une question ; etc. etc. 7. – AÉREZ VOTRE TEXTE. Un professeur qui corrige n'est pas une machine, c'est un être humain qui, comme vous, voudrait souvent déjà être en vacances et qui constate qu'avant d'aller s'ébattre dans l'océan ou d'arpenter les pentes du Jura, il a une grosse, très grosse pile de copies à corriger. Lui aussi, il fatigue… Alors, une copie claire, bien écrite, bien structurée avec des titres soulignés, des chapitres, des sous-chapitres, etc., le met d'emblée de meilleure humeur. Les paragraphes doivent être nombreux et séparés par de DOUBLES INTERLIGNES, ce qui rend le texte plus aéré et plus clair. Des professeurs, même les plus consciencieux et les plus objectifs du monde, reconnaissent bien volontiers que deux copies de candidats présentant exactement les mêmes réponses peuvent voir leur notation finale varier d'un point (voire de deux points) selon la qualité de la présentation. Multipliez 1 ou 2 points par un fort coefficient (et, en plus peut-être sur 2 ou 3 matières) et vous aurez vite compris l'intérêt à mettre les correcteurs dans de bonnes dispositions. Vos chances de réussite s'en trouveront vite multipliées. Cela est prouvé. 8. – LES ÉPREUVES ORALES : a. – être à l'heure et, pour cela, aller repérer la salle une heure avant ou même la veille pour ne pas courir comme un fou, à la dernière minute, dans des couloirs déserts à la recherche de la salle 217 B où vous attend le professeur de chinois (qui n'appréciera guère que vous le mettiez en retard). b. – ne choquez pas – au nom de la sacro-sainte « liberté » - avec votre tenue vestimentaire. Certains professeurs n'en tiennent pas compte, d'autre si, même s'ils s'en défendent. Soyez propres, naturels, polis (dire « Bonjour, Monsieur » ou « Bonjour, Madame » : « Merci. Au revoir. », etc. n'a jamais tué personne). c. – quand vous avez le sujet en main, préparez votre épreuve orale en n'écrivant pas tout sur une feuille de papier. Un simple plan, quelques mots repères suffiront à vous faire retrouver le fil de votre pensée. Un petit truc : ne déversez pas d'emblée sur le professeur la totalité de vos connaissances. Gardez quelques notions en réserve sur les points où – à coup sûr – il va vouloir vous questionner… Et il sera pleinement satisfait que vous savez des choses au-delà de votre exposé. d. – hypothèse peu souhaitable mais toujours possible : vous ne savez rien, mais ce qui s'appelle rien, sur la question que vous venez de tirer au sort. De grâce, ne restez pas muet comme une carpe en vous rongeant le sang ou les ongles. Le professeur essaiera toujours avec une ou deux questions de vous mettre sur la piste puis, excédé si vous demeurez obstinément silencieux, risque de vous renvoyer … dans vos foyers jusqu'à l'année prochaine. Car si vous ne connaissez pas du tout la question, il vous sera impossible de l'inventer ou alors vous débiterez des séries d'inepties. Le professeur, c'est certain, ne va pas apprécier … du tout. Alors, soyez courageux : avouez, d'entrée, que vous ne connaissez pas du tout cette question (vous avez, par exemple, pu être absent le jour où ce sujet a été traité). La plupart des professeurs (plus sympas, en général, que vous l'imaginez et dont le but n'est jamais de vous « couler ») tenteront alors de vous donner une seconde chance et de vous racheter en vous posant carrément une autre question (en espérant que vous aurez plus de chance…). Le fait de ne pas avoir su la première question ne vous assurera sûrement pas la moyenne mais vous pouvez espérer vous en tirer avec une note aux alentours de 8 ou 9/20 si vous avez bien su répondre à la seconde. Ce qui est de loin préférable aux 0 et aux 1 qui récompensent les carpes qui s'obstinent à se murer dans un silence pénible. Vos chances de réussite restent ainsi à peu près intactes si vous vous en sortez dans les autres matières. e. – quelques ultimes conseils (valables aussi pour les épreuves écrites) : MONTREZ QUE LE SUJET VOUS INTÉRESSE même si ce n'est pas du tout le cas. Sortez des sentiers battus : CHERCHEZ DES IDÉES QUE VOS CAMARADES N'AURONT PAS TROUVÉES. Fouillez, cherchez dans votre cerveau, donnez des exemples, battez-vous avec vous-même, à fond, comme si c'était une épreuve sportive dont vous voulez à tout prix sortir vainqueur. CAR LES EXAMENS, C'EST AUSSI DU SPORT. COMME LA VIE … Mais cela, vous le savez déjà ! |